Le chemin de Compostelle

En juillet 2015, nous sommes repartis avec notre groupe d'amis pour marcher dans le sud de la France sur un tronçon du chemin de Compostelle: 2 semaines de marche de Figeac à Lectoure.

 

Samedi 11 – Kraainem – Brive-la-Gaillarde
Départ de la maison à 7h en taxi pour la gare du Midi. Nous y rejoignons Anne et André Verhaegen, Corine et Jean-Marie De Hoe, Geneviève François et Jean Goffaux. Le Thalys de 7h43 est à l’heure. A Paris: transfert de la gare du Nord à la gare d’Austerlitz en métro.
Nous montons dans le train pour Brive-la-Gaillarde et nous apprenons que la locomotive est défectueuse et qu’il faudra une heure pour en obtenir une autre. Jean part se balader et… il rate le train qui n’a finalement que 50 minutes de retard. Il prend le suivant et nous rejoint à Brive. Installation à l’hôtel Andréa et souper en ville. Nuit agitée à cause du bruit de la rue.

Dimanche 12 – Brive-la-Gaillarde - Figeac
Nous nous levons à 6h30 pour prendre le train à 7h34 pour Figeac. Nous déposons nos bagages à l’hôtel des Bains et nous allons visiter la ville qui est très jolie. Chantal et Dominique Peeters nous rejoignent l’après-midi avec Marina Goubau. Nous sommes au complet et nous allons visiter le musée Champollion, le must absolu à Figeac qui est sa ville natale. On peut y voir une reproduction monumentale de la fameuse pierre de Rosette.
Il n’y a pas de restaurant à l’hôtel et nous soupons à la Table de Marinette, proche de l’hôtel. La salle art déco est très belle, l’accueil charmant et le repas délicieux. Pourtant nous sommes les seuls clients !

Lundi 13 – Figeac – Sainte-Eulalie
Nous quittons l’hôtel à 8h pour aller acheter notre pique-nique et nous nous mettons en route sur le GR65 à 8h30. Le temps est superbe : ciel bleu, pas trop chaud. Après 23 km nous arrivons à Sainte-Eulalie où nous logeons aux Ânons du Célé, une maison d’hôtes ultra sympa. Par ailleurs, c’est la seule maison d’hôtes où nos sacs ont dû subir un traitement contre les punaises de lits. Souper : quiche, parmentier au confit de canard, tarte aux noix.

 

La pierre de Rosette
La pierre de Rosette

Mardi 14 – Sainte-Eulalie – Marcilhac-sur-Célé
Petit déjeuner sur la terrasse et départ à 9h. Nous achetons le pique-nique à Brengues. Nous marchons jusqu’à Marcilhac, très joli village que nous visitons en détail. Nous achetons le pique-nique de demain au marché.

Les falaises le long du Célé
Les falaises le long du Célé

Ensuite nous nous séparons pour rejoindre chacun son gîte. Myriam et moi nous allons au Picarel avec Chantal, Dominique et Jean. Nous sommes accueillis par un couple d’Anglais qui s’est installé ici l’année passée. Ils ont une piscine qui nous permet de nous rafraîchir. A 19h Ian nous conduit à la ferme de Cazals où nous rejoignons les autres pour le souper : salade, tagine d’agneau, fromage, gâteau aux noix. L’hôte nous reconduit à Picarel.

Mercredi 15 – Marcilhac-sur-Célé - Cabrerets
Le fermier de Cazals conduit nos amis logés chez lui et c’est de Picarel que nous nous mettons en route à 9h15. Le ciel est bleu et la température monte. Nous traversons le village de Sauliac accroché à la falaise qui surplombe le Célé : impressionnant ! L’après-midi la température monte à 40°C; nous souffrons de la soif et de la chaleur. Nous arrivons à Cabrerets, à l’auberge de la Sagne, vers 16h. Le plongeon dans la piscine (ou une grande bière pour certains) nous permet de retrouver une température normale. Souper à l’hôtel : salade, confit de canard, gâteau aux noix (il s’agit clairement de la spécialité du coin).

 


Jeudi 16 – Cabrerets – Saint-Cirq-Lapopie
Départ à 8h30 pour aller visiter la grotte de Pech Merle : très intéressante visite ; très belles peintures rupestres, réalisées il y a environ 25 000 ans par l’homme de Cro-Magnon. Nous repartons vers 11h30 pour rejoindre le confluent du Célé et du Lot. Nous pique-niquons à Bouziès, puis nous longeons le Lot par un très joli chemin de halage creusé dans le roc. Après une dernière grimpette très raide nous aboutissons à Saint-Cirq-Lapopie, un superbe village perché sur un éperon rocheux. Il fait très chaud : le thermomètre frôle les 40°C. Une bonne bière à la terrasse de notre hôtel, l’auberge du Sombral, et nous voilà d’aplomb pour visiter les curiosités du coin, en particulier l’église dédiée à Sainte Julitte et Saint Cyr (comme à Seneffe).

Vendredi 17 – Saint-Cirq-Lapopie - Vers
La nuit a été chaude et le matin est moins frais que d’habitude. Nous partons à 8h30 et nous reprenons le même chemin qu’hier jusqu’à Bouziès. Là nous continuons à longer le Lot jusqu’au point où le GR36-46 quitte le bord de la rivière pour s’élancer vers les hauteurs. Le groupe se scinde : Geneviève, Myriam et moi préférons rester au bord du Lot, les autres prennent la voie difficile.
Notre voie est plus facile, mais pas vraiment tracée. A un moment nous tombons sur un cul de sac et nous devons rebrousser chemin. Nous traversons alors le Lot via un pont de chemin de fer désaffecté. Nous nous arrêtons à midi au gîte de Pasturat pour pique-niquer et attendre le reste du groupe. Celui-ci nous rejoint en ayant entraîné un âne à leur suite ! Il nous faut cependant le laisser ici, même si la tristesse de l’âne fend le cœur du pauvre Jean-Marie.
Encore une montée puis une descente vers Biars où nous traversons le Lot pour aboutir à Vers et nous installer dans un très bel hôtel : la Truite Dorée. La piscine est belle mais trop petite. Le souper (menu à choix multiples) est délicieux. La nuit est agitée : c’est la fête au village et une sono très bruyante vrille nos tympans jusqu’aux petites heures.

Bon sang, mais où suis-je?
Bon sang, mais où suis-je?

A la manœuvre (les écluses du Lot sont "self-service")
A la manœuvre (les écluses du Lot sont "self-service")
Cahors: le pont Valentré sur le Lot, également appelé pont du Diable
Cahors: le pont Valentré sur le Lot, également appelé pont du Diable

Samedi 18 – Vers - Cahors
Après un délicieux petit déjeuner buffet nous faisons les courses pour le pique-nique et nous partons. Nous repassons par Biars avant de retrouver le Lot à Arcambal pour ne plus le quitter jusqu’à Cahors. Le Lot est navigable pour les plaisanciers ; il y a de nombreuses écluses manuelles qui doivent donc être manœuvrées par les mariniers.
A l’entrée de Cahors, un accueil chaleureux nous attend au bout du pont Louis-Philippe, dans la guérite où deux dames patronnesses servent de l’eau fraîche et estampillent la crédentiale. L’hôtel n’est plus très loin et nous sommes heureux de prendre une bonne douche. Le souper a lieu dans un petit resto sympa dans la vielle ville à 10 minutes à pieds.

 

Dimanche 19 – Cahors
Journée libre ! Chacun visite Cahors à sa guise. Chantal et Dominique font du vélo (ils avaient mis leur voiture à Cahors). Nous sommes quelques-uns à aller à la messe à 11h à la cathédrale. Je pars ensuite seul pour recharger mes batteries. Je visite l’ancienne station de pompage d’eau potable située au pied du pont Valentré. Myriam va à la piscine municipale en plein air avec Marina, Anne et André. Nous nous retrouvons pour souper dans un resto différent de celui de la veille.

 

Lundi 20 – Cahors – Lascabanes
Une fois n’est pas coutume, nous avons commandé un « lunch paquet » à l’hôtel. Départ à 8h: nous nous remettons en marche et il y a du dénivelé qui nous attend ; nous quittons la vallée du Lot en sortant de Cahors par le fameux pont Valentré.